Fichepratique

Mettre en place des projets culturels avec les publics issus du champ social

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Mise à jour le 6 nov. 2025 | Référence : 0764

L'essentiel par l'éditeur

Cette fiche pratique met en avant l'importance de désigner un correspondant unique au sein des établissements culturels pour accueillir les publics issus du champ social. Ce professionnel, interface entre les services, doit maîtriser l'accueil et la médiation, sensibiliser les équipes, et établir des liens avec les relais sociaux. Les missions incluent la communication des offres culturelles, l'évaluation des projets, et la pérennisation des actions. Une approche personnalisée et durable est essentielle pour surmonter les obstacles sociaux et culturels.

  • Comment choisir un correspondant pour accueillir les publics issus du champ social ?
  • Quelles sont les missions principales d'un correspondant culturel ?
  • Comment évaluer et pérenniser les projets culturels pour les publics en situation de précarité ?

Depuis plusieurs années, la prise en compte des publics issus du champ social fait partie des préoccupations majeures des collectivités publiques. À tel point que le ministère de la Culture a signé une charte avec les établissements dont il assure la tutelle. Désormais, aucune structure culturelle ne peut faire l’impasse sur cette problématique.

S’agissant des collectivités, la prise en compte de ces publics répond aux enjeux de cohésion sociale en réduisant les inégalités d’accès à la culture, de citoyenneté en favorisant l’inclusion et la participation sociale, de développement personnel, d’épanouissement et d’estime de soi et enfin de développement territorial par la dynamique que la culture peut apporter tant au niveau des quartiers en politique de la ville que des territoires ruraux.

Si la mise en œuvre de la politique d’accueil des publics issus du champ social par les structures culturelles était souvent conçue par la structure culturelle elle-même selon une approche descendante, il s’agit désormais d’appréhender cette politique par la co-construction : « C’est un travail patient et le plus souvent invisible qui s’accomplit au quotidien, dans un dialogue permanent avec les collectivités, les structures culturelles, sociales et éducatives, mais aussi les bailleurs sociaux, et qui permet de porter des projets à la fois ambitieux artistiquement et porteurs de sens d’un point de vue social et humain » (Laurent Roturier).

1.

Utiliser le levier de l’éducation artistique et culturelle (EAC) dans une démarche de co-construction pour une action inscrite dans la durée

Ce levier contractuel cadre, légitime et facilite l’intervention de la structure culturelle et renvoie à la méthodologie de projet en posant les questions suivantes :

  • Quels sont les objectifs spécifiques recherchés par la structure culturelle ou du champ social ?
  • Qui porte la démarche ? Quels sont les interlocuteurs et les référents ?
  • Comment toucher ces publics ?
  • Quelles formes d’accueil et d’action imaginer à leur intention ?

C’est selon une approche de co-construction entre la structure culturelle et la structure du champ social (maison de quartier, centre d’hébergement et de réinsertion sociale, centre social, bailleur social, association œuvrant dans le champ social, centre d’animation, mission locale, centre d’accueil de demandeurs d’asile, foyers d’accueil, résidence...

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